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CERCLES de FEMMES

CERCLES de FEMMES Dominantes.

Afin de permettre aux Femmes de se retrouver périodiquement entre amies dominantes, un premier cercle existe dans la Région Parisienne.

Le projet se matérialise, voir ici.

Si vous désirez en creer dans d'autres régions, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous en ferons ici, la publicité pour vous aider à vous retrouver entre dominatrices.

Lundi 13 mars 1 13 /03 /Mars 07:40

Q. Bonjour Elise. Merci pour votre site et spécialement pour les réponses qu’il apporte. Je suis nouvelle : Il y a environ 3 mois j’ai commencé à rencontrer un homme soumis qui avait plus de 8 ans d’expérience dans le Bdsm. Bien que je ne sois pas très confiante et à l’aise dans le rôle dominant, je voudrai bien commencer doucement cela et découvrir mon niveau dans les différentes activités.

Ma question : Je travaille pour l’église catholique et je suis avocate pour défendre les droits de l’homme. Je crois que tous les gens sont égaux et méritent d’être aimés ; Nous sommes tous des créations de dieu et devons être traités ainsi. Comment puis-je réconcilier mes croyances qui me disent de « traiter mon prochain comme j’aimerai être traitée moi-même », avec les actions du bdsm, comme les humiliations, la douleur infligée, la soumission forcée, etc. Est ce qu’infliger de la douleur des humiliations, etc … est une façon morale d’agir ? J’ai eu une longue conversation la nuit dernière avec l’homme que je rencontre. Il m’a demandé en si ma moralité n’est pas un problème. Il est inquiet du fait d’un possible conflit entre mes valeurs et ces activités, et que je pourrais vouloir mettre fin à notre relation à cause de cela. Je me le demande aussi, si je vais arriver à concilier mes valeurs avec ce style de vie qu’il désire expérimenter avec moi.

Je vais essayer d’être plus explicite en décomposant les différentes parties de ma question :

  1. La question de l’égalité : Je crois que nous sommes tous égaux devant Dieu. Je sais que nous avons des capacités différentes, et que dans un couple c’est normal d’avoir des ‘rôles’ différents pour autant que l’on soit mutuellement d’accord et complémentaires. La D&s semble nous forcer à avoir des rôles stricts et définis.
  2. La douleur : C’est un vrai problème pour moi. Je ne voudrai pas que l’on me fasse mal, ni faire mal à quiconque, surtout à la personne que j’aime. C’est en plus contre mes principes de blesser intentionnellement. Je ne sais comment gérer ce dilemme.
  3. Les humiliations : Je crois que nous sommes fait pour mettre les autres en valeur, pas pour les faire pleurer et les casser. Je sais que vous faites un distinguo entre humilier son égo et sa propre estime. Mais je ne suis pas convaincue qu’il faille en rien humilier quelqu’un.
 Merci de vos réponses.
 

A. Merci de poser honnêtement cette question importante. J’aborde la compatibilité des croyances religieuse et de la domination féminine car cela est un vrai problème pour pas mal. Il y a des aspects de la domination féminine qui vous attirent en tant que femme, et il y a une partie de vous qui voudrait explorer ce style de vie, alors comment réconcilier tout cela avec vos valeurs ?

Naturellement je ne peux répondre pour tout le monde, je donne simplement mon avis. Vous devez en fin de compte réconcilier votre style de vie avec votre système de croyance basé sur votre propre conscience. Je suis cependant heureuse de répondre à votre question selon mon système de pensées à moi et mes croyances en tant que Catholique. Cela pourra vous aider mais vous devrez faire vous-même votre propre cheminement. Une partie du chemin spirituel est d’apprendre les uns des autres.

Je pense qu’une des erreures la plus courante qui existe sur ce style de vie qu’est la D&s, et la domination féminine, est qu’elle implique de maltraiter une autre personne. Cette assertion est faite par les gens qui ne voient que la surface des choses, de l’extérieur, mais ne prennent pas le temps d’examiner la profondeur et le contenu d’une relation D&s.

Votre compagnon a vécu ce style de vie depuis 8 ans, alors je suis certaine qu’il a vu toute une diversité de relation et de style de vivre ce mode de vie. Il a vu que dans la majorité des ces relations ces gens font vraiment attentions les uns aux autres. Il a intégré cela, mais cela reste un style de vie étranger encore pour vous. Alors vous ne pouvez simplement vous faire votre idée qu’avec vos connaissances limitées de celui ci, pour vous faire un jugement. Les hommes se jugent de l’extérieur. Dieu nous juge pour ce que nous sommes vraiment. Alors comment le fait d’infliger de la douleur ou d’humilier une autre personne peuvent être des actions d’amour et d’attention ? Cela vient de la motivation et de la compréhension. Regardons de plus prêt chacune de vos 3 questions.

Parlons déjà de l’égalité : Etre égaux ne veut pas dire que nous sommes identiques. Dieu nous aime tous pareillement, quels que soit le sexe ou la race, la classe sociale, les croyances politiques ou religieuses. Dieu nous aime quand nous sommes bons, quand nous sommes mauvais, quand nous allons à l’église ou pas, il nous aime inconditionnellement. Nous devons chercher aussi à aimer les autres inconditionnellement. Mais l’égalité ne veut pas dire que nous sommes des clones. Nous sommes tous différents avec des talents uniques, des dons et des personnalités.

La domination féminine n’est pas basée sur l’inégalité mais plutôt sur l’autorité de la femme, et en tant que catholique vous devriez comprendre ce qu’est l’autorité. En tant que telle vous êtes soumise à l’autorité de l’église et à sa hiérarchie. Personne n’est meilleur au sein de cette hiérarchie pour Dieu, mais néanmoins l’église reconnait cette hiérarchie comme une autorité. Là où je ne suis pas d’accord c’est que ces places au sein de l’église (prêtre, évêque, archevêque…) sont réservées aux hommes. Alors vous avez été élevée pour croire que les hommes doivent détenir les positions d’autorité car toutes ces soi disantes positions ordonnées par Dieu sont occupées par des hommes. Je ne vais pas débattre de cela ici (une autre fois), mais je vous disais cela pour vous expliquer que l’égalité n’est pas la même chose que l’autorité. Nous rencontrons l’autorité dans tous les aspects de notre vie. Le gouvernement a une autorité dans de nombreux domaines, et il en faut pour maintenir une société civilisée avec ses lois. Je suis certaine que dans votre travail vous voyez chaque jour l’autorité au sein de la structure juridique. Ces gens sont tous égaux aux yeux de la loi, mais dans leur monde structuré ils ne sont pas égaux et il y a de l’autorité. L’irrespect et la désobéissance envers un supérieur vous feront probablement licencier.

Au sein du mariage, la plupart des religions apprennent que le mari a l’autorité sur la femme. Beaucoup de catholiques croient que le mari dirige la femme. Ainsi la même église qui apprend l’égalité nous apprend aussi que les femmes doivent se soumettre à leur époux. C’est amusant de voir comment les croyants semble accepter cela, mais cela crée aussi des soucis si l’inverse existe : Et vous en êtes le parfait exemple, ce qui n’est pas une critique mais plutôt une démonstration de la façon dont les femmes ont reçu un lavage de cerveau par la religion. La doctrine de l’autorité spirituelle et de l’égalité fonctionne tant que c’est l’homme qui dirige, mais si la femme dirige l’église lui fait cadeau de ce dilemme à gérer. La domination et la soumission ne sont pas différentes de ce que l’église nous a apprit depuis des siècles. Nous pouvons tous êtres égaux devant Dieu, mais nous pouvons aussi avoir des relations où une personne a une autorité sur une autre. En cas de domination féminine, c’est la femme qui dirige la relation. Elle n’est pas mieux que l’homme, mais elle a l’autorité et l’homme doit lui obéir et l’honorer. La femme domine l’homme avec amour et l’homme se soumet avec amour. C’est le profil d’une relation de domination féminine réussit.

Les gens qui choisissent de vivre ce style de vie en sont venus à la décision qu’une relation bénéficiera d’harmonie et de paix quand la femme dirige en raison de sa nature féminine.

Ensuite vous parlez de la douleur :

Vous parlez d’infliger de la douleur à une autre personne. Blesser quelqu’un n’est pas la même chose que discipliner quelqu’un. Là encore cela dépend des motivations. Jésus avait douze disciples. Le mot discipline vient du grecque et signifie « un étudiant discipliné. Je suis certaine que vous connaissez la discipline de l’église. Quand j’étais à l’école catholique, les nones utilisaient des punitions corporelles pour discipliner les enfants. Les parents catholiques donnent aussi des fessés à leurs enfants pour les discipliner. Ont’il un problème de moralité ou de valeur  pour autant ? Non, au contraire, leurs valeurs encouragent même cela, de nombreux textes bibliques y font même référence.

La discipline est bonne et spécialement essentielle pour les hommes. Si un mâle a besoin et même désire « le bâton » afin de l’aider dans la vie pour être un homme meilleur, alors comment cela pourrait’ il être cruel de lui administrer ? Dans les mains d’une femme qui l’aime, « le bâton » (ou le fouet, le paddle, la cravache ou la cane) peut amener la paix à l’esprit du mâle indiscipliné. Alors ne voyez pas le « bâton » comme un instrument de douleur mais plutôt comme un instrument de correction. Cela fait’ il mal ? Oui, mais la douleur n’est pas négative si elle apprend à s’améliorer.

Dans de nombreux cas l’esprit du mâle désire ardemment le bâton car il lui amène le pardon de ses fautes. Là encore peu de gens se donnent la peine d’examiner pourquoi l’homme veut être discipliné par la femme. La simple vue extérieure d’une femme qui fouette un homme laisse à penser qu’il y a abus. Quand c’est fait avec amour, cela peut être très sain, et même très intime, et une expérience qui rapproche à chaque fois la femme adulte et son homme. 

Enfin vous évoquez l’humiliation : Je crois que vous avez deja des éléments de réponse ayant lu mon site. L’humiliation vise l’ego et la fierté du mâle. Vous dites que nous devons aider à construire les autres et non pas les rabaisser. C’est exactement ce que fait l’humiliation. Mais vous ne pouvez construire sur de mauvaises fondations. Si vous voulez construire une nouvelle maison, vous devez d’abord raser les vielles fondations avant de reconstruire. L’humiliation n’est pas donnée à tout le monde et je la considère comme une activité avancée de la D&s. Votre soumis doit désirer cela et doit surtout y répondre pour que cela soit efficace. Le revers de la médaille est que cela peut blesser l’esprit si cela n’est pas fait intelligemment. C’est pour cela que je recommande au sein de la relation D&s, mais pas dans les relations quotidiennes entre un homme et une femme. Fait correctement c’est un outil très puissant pour détruire les mauvais penchants et pour construire une relation plus puissante. Evidement là aussi tout vient de la motivation à l’origine de l’humiliation.

Avec la bonne motivation et la bonne attitude le style de vie de domination féminine est parfaitement compatible avec une vie chrétienne. Les anciens de l’église ne seront peut être pas d’accord avec moi, mais il y a des théologiens qui sont eux d’accords avec ma vision des choses. Ce qui manque le plus dans l’église protestante et catholique, est une meilleure compréhension de la nature féminine de Dieu. J’en parle dans mon livre en évoquant « le pouvoir latent d’Eve » et je crois que c’est une doctrine importante à comprendre pour saisir le coté féminin de Dieu.

Peut être qu’en explorant la domination féminine avec votre partenaire, vous pourriez gagner une plus grande compréhension de vous en tant que femme et de la nature féminine de Dieu.
Par LO - Publié dans : La compréhension
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