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CERCLES de FEMMES

CERCLES de FEMMES Dominantes.

Afin de permettre aux Femmes de se retrouver périodiquement entre amies dominantes, un premier cercle existe dans la Région Parisienne.

Le projet se matérialise, voir ici.

Si vous désirez en creer dans d'autres régions, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous en ferons ici, la publicité pour vous aider à vous retrouver entre dominatrices.

Dimanche 6 février 7 06 /02 /Fév 05:11

En fait, Mathilde m’utilisait carrément à sa manière et selon ses besoins et ses envies, sans du tout s’occuper de satisfaire mes fantasmes, ni même vouloir en prendre connaissance. Je croyais alors qu’elle n’était pas une Femme dominante (et en souffrais sans le lui dire). Je me suis aperçu, bien plus tard, qu’au contraire elle me dominait entièrement et admirablement, en ne se souciant que de son propre intérêt, de son propre bien-être, que de son propre plaisir, que d’elle-même, et que c’est cela la véritable Domination Féminine, la vraie de vraie !
 

Ce qui intéressait Mathilde, en revanche, c'était ma constante galanterie à son égard. Je lui offrais souvent des fleurs, des parfums, des bijoux fantaisie (et même pour son anniversaire des vrais, pas trop chers car je n’étais pas riche), de jolis petits bibelots, des vêtements aussi. Je lui ouvrais les portes et les tenais sur son passage. Je l'aidais à monter en voiture, ouvrant et refermant les portières… en profitant souvent de l'envolée momentanée de sa jupe ou de sa robe pour mater sournoisement ses jolies et longues cuisses… et plus haut encore. Je portais ses paquets, ses achats, ses bagages. Quand elle voulait se débarrasser de sa veste, c'est sur mon bras qu'elle la jetait. Je l'aidais toujours à s'asseoir au café, au restaurant. J'allais pendre ses vêtements au vestiaire. Si elle faisait tomber une chose, je m'empressais de la lui ramasser... me retenant à grand-peine de lui baiser les pieds, ce qui n'aurait pas manqué de la mettre en colère. Si nous allions au cinéma, c'est moi qui faisais la queue et elle en profitait pour aller boire un café. Le soir, quand elle rentrait fatiguée de sa journée, j'étais là pour l'accueillir car en tant que fonctionnaire, j'avais des horaires plus réguliers. Je la débarrassais de son porte-documents, de son imper ou de son manteau. Mathilde allait au salon et se laissait tomber avec un soupir dans un fauteuil. Je venais mettre genou à terre devant elle pour la déchausser et lui enfiler ses mules, ce qu’elle ne m’avait jamais interdit. Ma récompense, comme toujours, était de couler mes regards sous sa jupe ou sa robe, mais sans me faire voir...

 

Quelques détails vont maintenant montrer que, parfois, le désir de soumission d’un homme à l’égard d’une Femme peut se nourrir de peu, même si la Dame en question ne pratique pas la Domination Féminine à proprement parler. À l’époque, nous étions « légers d’argent ». Chaque mois, c’est Mathilde qui établissait notre budget, argent de poche compris. Comme elle avait plus de « standing » à tenir que moi (qui n’en avais aucun !), je ne recevais pour mes menues dépenses qu’un tiers de ce qu’elle s’attribuait. Malgré cela, mon goût de l’auto-soumission me conduisit à vouloir faire des économies sur ces maigres sommes. Je me constituai une « tirelire » pour pouvoir offrir des babioles à Mathilde. Je commençai par cesser de fumer. Au restaurant d’entreprise, je me passai de vin et me contentai de l’eau de la carafe. Je ne pris plus qu’un café par jour, après le déjeuner, fuyant les copains qui avaient toujours tendance à « remettre ça » (et du coup, passant pour « bêcheur »). Je supprimai les revues que je lisais pour me contenter de l’hebdomadaire satirique le Canard enchaîné. Sil ne pleuvait pas trop, au lieu de prendre le bus pour trois stations, j’allais à pied jusqu’au métro, etc. C’est avec tous ces « savings » que je pus, un jour, apporter à Mathilde un whisky de haute réputation, une autre fois un pot de caviar de chez Pétrossian dont elle raffolait. « Où trouves-tu cet argent ? me demanda-t-elle, un peu intriguée. – Je rogne sur mes petites dépenses, ma chérie. – Et tu y arrives avec le peu que je te donne ? – Il faut croire que oui ! – Et tu fais ça rien que pour me plaire ? Tu dois te priver de pas mal de choses… – Mais oui, mon amour, mais c’est bien normal, non ? – Peut-être bien… mais tu es quand même fou. – C’est exact, ma Mathilde : fou de toi ! »

 

Le matin, je me levais une heure plus tôt que Mathilde et après avoir fait ma toilette, c’est moi qui la réveillais en lui apportant son petit déjeuner au lit. J’ouvrais les rideaux, allumais à bas volume le poste réglé sur France Musique, baisais tendrement les lèvres de ma Femme puis l’aidais à se redresser et à bien s’installer, adossée à deux gros oreillers. Enfin, je posais le plateau devant elle et m’agenouillais près du lit pour la regarder manger, et pour être là si elle avait besoin de quoi que ce soit. Mathilde ne m’a jamais forcé à me tenir à genoux, elle ne me l’a jamais demandé, mais jamais non plus elle ne m’a dit de me relever !

 

J’attendais aussi une récompense, qui venait ou ne venait pas. Si ce matin-là une envie lui chauffait le corps et si elle n’était pas trop pressée (ou bien si c’était dimanche), une fois que je l’avais débarrassée du plateau, Mathilde soulevait son drap et le remuait avec une mimique coquine des lèvres et des yeux que je connaissais bien et qui signifiait : « Et que dirais-tu maintenant de me donner avec ta bouche mon "premier bonheur du jour" ? »

 

Mathilde se mettait en biais dans le lit. Toujours agenouillé, je soulevais le bord de la literie et introduisais mon buste dessous, puis en caressant ses cuisses, je suçais ma Femme jusqu’à la satisfaire. « Ah ! ça fait sacrément du bien après une bonne nuit ! » disait-elle gaiement en se levant. Et moi, combien de fois ne suis-je pas arrivé en retard au bureau !… Un matin, j’ai osé suggérer à Mathilde : « Et si je te suçais pendant que tu déjeunes, ma chérie ? Ça te ferait deux plaisirs en même temps ! » Mathilde a éclaté de rire et elle a ri un bon moment. Puis, des larmes dans les yeux et un peu essoufflée, elle a dit : « Tu as raison . C’est une bonne idée et ce serait sûrement très agréable pour moi… » J’ai cru qu’elle allait me dire oui, mais après un silence elle a repris : « Seulement, ce serait aussi très malcommode si je posais le plateau sur ton dos ! » Et elle s’est remise à rire. Je n’ai plus tenté de lui parler de ça, mais j’y repensais chaque matin en la regardant dévorer les tartines grillées que je lui avais amoureusement préparées, et je restais longtemps en érection, m’imaginant allongé entre ses cuisses et veillant à ne pas faire tomber le plateau de mon dos...

 

À mon instigation, un autre rituel s'était instauré. Après avoir pris sa douche (c’est moi qui avais le privilège de l’essuyer), Mathilde s'asseyait devant sa coiffeuse et je brossais ses longs cheveux blonds. Pendant ce temps, elle commençait à se farder. Lorsque j'avais fini de m'occuper de sa chevelure, je profitais de la belle occasion qui m’était offerte pour m'agenouiller et lustrer avec un chiffon doux les souliers que Mathilde avait enfilés et que j'avais cirés la veille. J'adorais cette posture humble et soumise que Mathilde ne m'avait jamais imposée (ce que je regrettais) mais que j’avais adoptée de moi-même. Bien sûr, là non plus je n’étais pas tout à fait désintéressé. Ma position me permettait de jouer impunément les voyeurs, car la bouche de la jupe ou de la robe me donnait des aperçus souvent troublants sur l'intimité de ma Femme, sur la fuite de ses cuisses barrées par les traits tendus des jarretelles et embellies par les cernes noirs des bas au-dessus desquels je voyais la tendre plage de chair dorée, souvent jusqu’au triangle de la petite culotte, bombée par le sexe à la fourrure d’or. Je la connaissais bien, et de très près, cette intimité féminine. Pourtant de la voir ainsi, d'en dessous et à la dérobée, me mettait à chaque fois dans d'incroyables états de désir que malheureusement je ne pourrais pas satisfaire avant le soir… si toutefois Mathilde le voulait bien, car je m'étais fixé comme règle (presque toujours respectée) de ne jamais me masturber hors de sa présence ou sans son autorisation. En tout cas, je n’allais généralement pas jusqu'au bout : je me branlais avec fureur (en reniflant le fond d’une culotte ou d’un collant, les pieds d’une paire de bas… ou en me les fourrant dans la bouche) mais m'arrêtais juste avant de décharger. C'était atroce ! C'était délicieux ! C'était une forme de sacrifice secret que j'offrais à ma Déesse. J’avais les testicules comme des cailloux, douloureux.

 

Dès qu'elle avait envie de quelque chose, Mathilde cédait à son désir sans jamais me demander mon avis. Je me souviens d'un moment qui, des années après, m’émeut encore comme si je venais de le vivre. Après notre déjeuner, nous allions descendre à l'école de nos deux garçons, qui était toute proche, pour la kermesse de fin d'année. Nous étions fin prêts tous les deux, lorsque Mathilde me dit, me plongeant dans la surprise et l'extase : « Avant que nous ne sortions, tu vas me donner du plaisir avec ta bouche ». Sans attendre ma réponse (car il n’était évidemment pas question pour elle, ni pour moi, que je puisse refuser), elle se dirigea vers le divan du salon et s'y laissa tomber. Je la suivis sans rien dire, me mis à genoux entre ses jambes ouvertes, passai ma tête sous sa jupe courte et baisai en montant vers son sexe l'intérieur de ses cuisses, juste au-dessus de ses bas, là où la peau des Femmes est si douce. Après quoi, humant les bonnes senteurs de Mathilde, j’écartai d'un doigt sa petite culotte et me mis à la sucer avec passion.

 

Comme elle aimait le faire, Mathilde avait lancé ses jambes par-dessus mes épaules et croisé ses chevilles dans mon dos. Je sentais les talons de ses escarpins taper sous mes omoplates et me réjouissais d'être prisonnier de son corps. Je réussis à le mener jusqu'au spasme libérateur, après quoi Mathilde se leva tranquillement devant moi qui avais toujours la tête sous sa jupe. Je lui fis sa toilette comme d’habitude et sortis de là dans un indescriptible état de surexcitation. J'avais un vrai petit portemanteau entre les jambes en regardant Mathilde se rajuster. Elle me regarda en souriant et me caressa une joue (« C’était bien bon, tu sais ! ») puis elle se dirigea vers la porte, me laissant là, encore stupéfait. Je me levai vite et la suivis, marchant drôlement à cause de mon érection.

 

Une fois dans la kermesse, tandis que Mathilde visitait les stands et suivait les jeux préparés par les enfants, en parlant à tout le monde (déléguée des parents d'élèves, elle était très connue), je la regardais avec admiration et envie sans avoir encore débandé complètement, et je me disais : « Il y a quelques minutes seulement, j'étais à genoux entre les cuisses de cette merveilleuse Femme qui, par chance est la mienne, en train de la sucer et de la faire jouir, et maintenant elle ne s'occupe pas plus de moi que si j'étais un parfait étranger ! » Plus que tout, cette distanciation incroyable, cette incontestable supériorité sur moi que Mathilde affichait ainsi, faisait de moi son esclave, sans que le mot fût jamais prononcé.

 

Au début de notre liaison, alors que nous habitions encore une chambre de bonne dans le 17arrondissement de Paris, Mathilde me fit vivre un autre moment inoubliable qui me tend encore le ventre chaque fois que j’y repense.

 

Ce soir-là, Bernard, un copain qui n'avait pas le moral parce que sa copine venait de le plaquer, était venu dîner chez nous. Comme il avait pas mal picolé, Mathilde avait tenu à le garder à dormir. Elle lui fit étaler et gonfler un matelas pneumatique étalé près de notre lit. Une fois couchée (du côté de Bernard), elle se mit sur le flanc. Elle me tournait le dos et ils discutaient en vieux copains. Je me sentais un peu exclu, et même jaloux, car je savais que Bernard était très amoureux de Mathilde qui n'était pas encore devenue ma Femme. (Je crois qu’il avait dû coucher une fois ou deux avec elle.). Je me suis glissé en silence sous les draps en baisant le corps de Mathilde et, pour la première fois depuis que nous couchions ensemble, j'ai eu l’idée de faire feuille de rose à cette Jeune Femme trop belle pour moi dont j'étais raide dingue.

 

Comme Mathilde n'était pas toujours commode (elle détestait par exemple que je l'embrasse en pleine rue), et que je ne lui avais jamais donné cette caresse, je m'attendais à être plus ou moins repoussé. Par bonheur, il n'en fut rien. Mathilde continua à discuter tranquillement avec Bernard, comme si elle n’avait pas eu ma langue en train de la lécher entre les fesses ! Quelle incroyable maîtrise d’elle-même ! Au bout d'un moment, je sentis que son œillet se dilatait et que on cul commençait à frémir. Je n'enhardis à le lui ouvrir davantage et me mis à la lécher avec encore plus d'ardeur, tout en doigtant son sexe qui était déjà bien trempé.

 

Je trouvais extraordinaire de lui faire cela tout près du « pauvre Bernard » qui ne se doutait de rien… sauf que peut-être il pouvait entendre le bruit mouillé que faisaient ma langue et ma salive dans le derrière de sa copine, ce qui rendait la chose encore plus excitante pour moi, et sans doute aussi pour Mathilde. Je bandais très fort, j'avais une folle envie de faire l'amour à Mathilde qui, à cette époque, sortant d'une assez longue période de continence, m'en redemandait sans cesse. Très excitée elle aussi, Mathilde a réussi à jouir presque sans bruit. J’ai senti se contracter son joli cul qu’elle poussait contre mon visage en creusant ses reins. Toute sa chair a vibré. Elle a passé une main derrière elle et l’a appuyée à l’arrière de ma tête. Quand elle est « venue », en crispant ses cuisses et ses fesses, elle a camouflé sa plainte en une sorte de toux rauque. Bernard s’est-il douté de quelque chose ? Je n’en sais rien mais s’il avait du nez, il devait sentir la bonne « odeur d’amour » qui émanait de l’entrejambe brûlant de ma « Fiancée » !

 

À cause de son métier, Mathilde se déplaçait beaucoup, surtout dans l’Europe de l’Est et je l'enviais. Elle m'avait dit, comme si cela allait de soi : « Pour les voyages, si on se trouve en concurrence tous les deux, c'est toujours moi qui aurai la priorité ». Quand elle partait, elle me laissait toujours des listes de choses à faire. Il y avait les « corvées » ménagères habituelles comme la lessive du petit linge de Mathilde et de ses lainages (à étendre bien à plat sur une serviette !), ou encore l'entretien de ses vêtements et de ses chaussures, dont j'avais chargé en permanence, mais il y avait aussi des travaux moins courants… comme de détartrer la cuvette des cabinets, de nettoyer à fond toutes les vitres ou la salle de bains, ou encore de faire le grand ménage de sa voiture, dehors et dedans…

 

Dans la vie courante, je faisais presque tout, et même le repassage s'il ne s'agissait que de ce que j'appelais les « choses carrées »pas trop difficiles à plier : draps, taies, serviettes et torchons, mouchoirs. Après plusieurs essais infructueux, Mathilde se rendit à l'évidence : j'étais nul en cuisine et le resterais. Elle décida donc qu’elle cuisinerait (ce qu’elle aimait) et que je me chargerais des courses (qu’elle détestait). En revanche, quand elle avait fini la tambouille, elle s'asseyait à table et c'est moi qui assurais le service. À la fin du repas, Mathilde se rendait dans le salon pour fumer une cigarette. Je lui apportais son café et retournais à la cuisine pour tout remettre en ordre : ranger dans la machine ce qui pouvait y tenir et laver à la main tout le reste, casseroles, poêles, grands plats… J'aurais bien voulu moi aussi boire un café mais comme le médecin trouvait que j'en buvais trop, Mathilde avait fini par me l'interdire totalement. L’arôme du sien me torturait les narines et me faisait saliver.

 

Souvent le soir je restais seul, parce que son métier conduisait aussi Mathilde à sortir beaucoup, à rencontrer des « gens bien ». Elle me jugeait trop godiche et trop mal dégrossi pour m'emmener avec elle. Et puis, elle qui était si élégante, avait honte de moi. Elle me disait souvent : « Toi, on te mettrait dans le costume le plus cher, tu aurais encore l’air d’être habillé avec un sac à patates ! » Et elle avait raison : physiquement, j’étais et suis resté un vrai plouc.

 

Mathilde a fréquenté ainsi des endroits où j'aurais bien aimé mettre les pieds, tels que le Crazy Horse Saloon, la Villa d’Este, les Folies-Bergère, l'Opéra, les music-halls, les célèbres cabarets qui étaient alors nombreux, etc. Je pense qu'elle le faisait exprès, mais chaque fois qu'elle s'en allait en me laissant seul, elle s'arrangeait toujours pour que j'aie quelque chose à faire. « Il faudrait que tu brosses mes affaires, et surtout mon manteau rouge », ou bien : « Je t’ai laissé des légumes à éplucher dans la cuisine pour demain midi », ou encore : « Je crois que mes cuissardes attendent un bon coup de nettoyage… » Ah, ces cuissardes, comme j’aimais les lécher ! Je n’ai jamais oser l’avouer à Mathilde ni que je nettoyais ses selles avec ma langue, sans écœurement ni souci de ma santé, ou que parfois même je les lavais à l’eau claire… et buvais l’eau épaisse de cette lessive ! J’étais plongé dans une furie masochiste qui ne me laissait pas en paix.

 

Parfois, je me sentais particulièrement heureux car lorsqu'elle n'avait pas envie de conduire, Mathilde me demandait d'être son chauffeur. Alors, soit elle me demandait de rentrer à la maison directement (« Je trouverais bien un galant pour me ramener ! »), soit elle me demandait de l’attendre dans l’auto. Dans les deux cas, j'étais mort de jalousie (car je pense qu’elle « fleuretait » pas mal) mais content de son bonheur et de ses plaisirs. Au volant, je me masturbais en pensant à elle, qui mangeait, discutait, riait, était le centre de l’attention, se faisait draguer ou acceptait des baisers dans le cou (car dans le showbiz on s’embrasse beaucoup !).

 

Comme beaucoup de soumis, j'avais exprimé devant Mathilde le souhait d'être trompé. J'étais formidablement excité de l'imaginer dans les bras d'un autre, plus jeune, plus beau, plus viril, mieux doté par la nature, plus inventif au lit. C'était une torture, mais une torture délicieuse. Ce fut bien pis lorsqu'un jour elle me dit froidement : « Ça y est, c'est fait ! » Elle était confortablement enfoncée dans son fauteuil préféré et j'étais assis à ses pieds, me préparant à lui faire la lecture (ce qu'elle adorait). Je ne compris pas tout de suite de quoi elle me parlait. « Qu'est-ce qui est fait, ma chérie ? ‑ Eh bien, cet après-midi, j'ai pris un amant. » J'ai dû blêmir ou devenir tout rouge. En tout cas, le visage me brûlait. J'avais la gorge serrée et ne pouvais rien dire. Je tenais mes yeux levés vers le visage de Mathilde qui penchait le sien sur moi et qui souriait, l'air épanoui. Elle continua : « Il m'a d'abord invitée dans un bon restaurant des Champs, puis nous sommes allés dans un hôtel un peu plus haut sur l'avenue. Il s'est occupé de tout, il a payé la chambre, il a été très discret et très attentionné. Il m'a très bien caressée, presque aussi bien que toi, et ensuite il m'a bien baisée… mieux que toi. J'ai vraiment de la chance. Comme toi, il ne voulait même pas aller au bout de son plaisir. Quand j'ai eu pris le mien, et même plusieurs fois de suite, c'est moi qui lui ai dit d’avoir le sien à son tour. Ce fut formidable et j'espère que tu es content pour ta petite Femme chérie, puisque c'est ce que tu voulais depuis si longtemps ! » Je réussis à bredouiller : « Oui, je suis heureux que ça se soit si bien passé…Est-ce que… je le connais ?… Je l'ai déjà vu ? » Mathilde me répondit que oui mais qu'elle ne me dirait pas qui c'était, que je n'avais pas à le savoir. Elle fréquentait tant de monde, et tant d'hommes tournaient autour d'elle que je ne risquais pas de deviner. En fait, je les ai presque tous suspectés, sauf ceux qui étaient trop vieux, trop moches, trop gros ou trop cons. Je souffrais atrocement et en même temps j'étais au comble de la félicité. Mon fantasme le plus fort venait de s'accomplir, et Mathilde prenait définitivement le pas sur moi, car il était entendu entre nous que je devais lui rester strictement fidèle.

 

Tout de suite, Mathilde poussa son avantage. Elle plongea ses yeux dans les miens, me forçant comme d’habitude à les baisser. « Tu sais, mon chéri, rien que de te parler de mon premier amant me redonne envie. Tu vas me faire l’amour… » Aussitôt, elle s’allongea, tout habillée, genoux remontés et jambes écartées sur l’épaisse moquette du salon. Je me mis nu, puis je lui enlevai sa petite culotte que, par habitude, je portai à mon nez et à ma bouche. Cette délicieuse petite chose rouge et noire sentait très fort, mais c’était pour moi une véritable offrande.

 

Je baisai les cuisses de Mathilde, je passai ma langue dans sa toison humide, je lui suçai le sexe comme je savais faire. Mais, au lieu de se laisser conduire à son premier plaisir, elle m’ordonna : « Prends-moi tout de suite ! » C’était facile car j’avais une des plus belles érections de ma vie. Je me mis au-dessus de Mathilde (ce qui était très rare) et, pour ne pas la gêner, pour ne pas peser sur elle, pour ne pas la « souiller » de ma sueur, je restai en appui sur mes bras à demi tendus. Ce n’était pas très confortable pour moi, mais ça l’était pour ma Femme et cela seul comptait à mes yeux… comme aux siens. Ma poitrine ne touchait pas la sienne. Seuls, nos sexes étaient au contact l’un de l’autre, et nos jambes.


(suite) 

Par LO
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