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CERCLES de FEMMES

CERCLES de FEMMES Dominantes.

Afin de permettre aux Femmes de se retrouver périodiquement entre amies dominantes, un premier cercle existe dans la Région Parisienne.

Le projet se matérialise, voir ici.

Si vous désirez en creer dans d'autres régions, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous en ferons ici, la publicité pour vous aider à vous retrouver entre dominatrices.

Dimanche 6 février 7 06 /02 /Fév 05:04

barbey-mutel Envoyé : jeu. 20/03/08 14:39 
 

 

Mon expérience de la domination féminine

 

En ma 72e année, parvenu à l’automne de ma vie, ou plutôt à l’orée de son hiver, il me plaît de me souvenir que j’ai constamment voulu me soumettre aux Femmes, les jugeant infiniment supérieures à nous autres hommes, en tout ce qu’elles sont et tout ce qu’elles font.

 

Déjà, enfant, j’aimais me plier aux caprices des Fillettes de mon village dont j’étais plus souvent le jouet que le compagnon de jeux… Je puis donc dire que 'ai toujours cherché à être entièrement et continûment dominé par ces fières sultanes, ces reines, ces tsarines que sont les Femmes. Je n'y suis jamais parvenu de façon entièrement satisfaisante. (Entendez par là que j'aurais voulu vivre effectivement la majeure partie de mon temps comme le véritable esclave d'une Dame… ce qui n'est peut-être pas possible dans la vie réelle.) Cependant, j'ai vécu des moments très forts sous le pouvoir de certaines Femmes.

 

Je voudrais d’abord parler de ma première épouse, Mathilde. Elle était jeune (22 ans contre 27 pour moi) mais j’étais tellement en admiration et en adoration devant elle qu’elle a tout de suite pris barre sur moi. Quand cela lui chantait, elle savait déployer son autorité sur moi. D'abord, elle m'avait prévenu que si elle adorait les caresses (surtout de ma bouche et de ma langue), elle de son côté. ne me caresserait jamais, car elle trouvait cela indigne d'elle, un même peu écœurant, ce que j’ai parfaitement admis. « Je te fais souvent lécher mon cul, disait-elle en riant. Franchement, tu me vois te en train de te faire la même chose ? » Je devais reconnaître que c’était impensable, et j’ajoutais que cela n’aurait jamais pu me traverser l’esprit, ce qui était parfaitement vrai. (L’idée de supplier Mathilde pour un « pompier » ne m’est jamais venue, non plus… et tant mieux pour mon matricule, je crois !)

 

Très sensuelle, Mathilde aimait le sexe et avait « de gros besoins ». Comme je la désirais très fort (et que, comme on le verra, je ne jouissais pas très souvent), ce n’était pas un problème. Sans qu’elle ait eu à me le dire et à en faire une loi de notre couple, je compris vite que la demande de « baise » devait venir d’elle seule. En fait, plutôt que l’amour physique, c’est son propre plaisir qui intéressait Mathilde. Et moi j’étais pour elle un « outil » commode qu’elle avait sous la main pour l’obtenir. Mais un outil qui adorait son rôle.

 

« J’ai envie ! », disait Mathilde et je devais être prêt à la satisfaire. Je suis certain qu’elle aurait très mal pris, dès qu’elle avait exprimé son désir, de ne pas me trouver en érection, mais, sans me vanter, cela ne s’est jamais produit (grâce sans doute à la semi-privation de « soulagement » qu’elle m’imposait). Il est arrivé à Mathilde de me prendre sans préparation, parce que quelque chose ou quelqu’un l’avait fortement excitée, mais c’était rare. En général, il lui fallait une longue préparation de mes doigts et de ma bouche. Les endroits d’elle-même que je devais honorer (« là où tu me fais le plus de bien »), c’étaient bien sûr ses seins, sa chatte et son cul, mais aussi sa nuque, ses pieds et ses aisselles, sans parler des baisers et lèchements tout le long de son dos ou à l’intérieur étonnamment doux de ses cuisses… Rien ne me répugnait et surtout pas sa sueur que je lapais avec délice. Souvent, ces caresses donnaient à Mathilde ce qu’elle appelait « un premier petit plaisir ». Elle m’encourageait, me flattait : « À force, tu me caresses de mieux en mieux, mon chéri. Tu es vraiment fait pour moi et pour mon plaisir, tu sais ! »

 

Quand Mathilde me disait : « Sur le dos, vite ! », je savais que le moment était venu pour elle de me posséder. Depuis longtemps, j’étais bien raide et prêt à la recevoir. Pourtant, la plupart du temps, Mathilde commençait par enfourcher mon visage. Elle disait qu’ainsi ma langue la pénétrait davantage et la faisait mouiller plus abondamment. Elle adorait me tremper la figure de sa mouille… et moi, j’adorais cela aussi. C’était un régal de la boire. Quand Mathilde en avait assez de mes lèvres et de ma langue, elle sautait sur ma queue et s’y embrochait jusqu’à m’écraser les couilles sous ses fesses. Elle remuait beaucoup dans l’amour. Moi, je tendais mon ventre vers le haut et donnais des coups de reins aussi fort que je pouvais. Tantôt je tenais Mathilde aux hanches pour l’aider à monter et descendre le long de ma tige, tantôt je promenais mes mains partout sur elle. Elle aimait se peloter, se remonter les seins, se pincer doucement les tétons. Parfois, elle se penchait sur moi et, sans cesser de me « baiser », me les fourrait l’un après l’autre dans la bouche pour que je les lui suce. Mathilde geignait sans retenue et me trempait les cuisses. Il lui arrivait de s’allonger sur moi, serrant mon sexe en elle. Elle pesait alors sur moi de tout son poids et n’était plus du tout en contact avec le lit. Elle faisait de tout petits mouvements avec son cul, elle comprimait ses muscles et c’était délicieux à me damner.

 

Mathilde se courbait à nouveau. Elle prenait longuement ma bouche, me mordait les lèvres, m’imposait sa langue jusqu’au fond de ma gorge, m’abreuvait de sa salive. J’étouffais un peu mais j’adorais. Son haleine (qui avait parfois un léger arôme de whisky) me rendait dingue. Quand Mathilde sentait son plaisir monter, m’entourait de ses bras et plantait ses griffes dans la couenne. Et quand elle jouissait en sautant sur mon corps, en haletant et en gémissant, elle me labourait littéralement le dos. Cela me brûlait. Je sentais que ça saignait un peu. C’était atroce et merveilleux de me sentir ainsi possédé et malmené.

 

Pendant que Mathilde « redescendait sur terre », ma bouche lui faisait sa toilette intime. Puis elle disait : « Tourne-toi. Montre-moi tes épaules » Et tout de suite : « Oh, je vois que j’ai bien joui. Je t’ai encore massacré le dos, mon pauvre chéri. Tu as dû avoir bien mal. Vraiment, je suis une vraie garce, mais quand mon plaisir commande, rien d’autre n’a plus d’importance et je ne sais pas ce que je pourrais te faire… » Je crois que ces paroles l’excitaient autant que moi. Entre deux baisers, tandis que Mathile tripotait et serrait mon membre toujours raide de n’avoir pu libérer sa laitance, je lui disais que je n’étais pas « pauvre » du tout, mais très heureux au contraire de lui avoir donné un bon orgasme. Mathilde se faisait alors caressante et me promettait : « Tu es si gentil avec moi et tu t’occupes si bien de mon plaisir !… La prochaine fois, mon chéri… ce soir peut-être, je te laisserai jouir, toi aussi… mais après moi bien sûr ! »

 

Voilà la Femme extraordinaire que j’avais et je n’ai pas su la garder. Quand nous étions dans un groupe d’ami(e)s, c’est Mathilde qui, sans rien faire de spécial, accaparait l’attention. Elle était comme ça. Elle avait une « présence » qui s’imposait à tous, Femmes et hommes. Il se dégageait de tout son être une extraordinaire aura de sensualité, de supériorité tranquille et de pouvoir. Dès qu’elle prenait la parole, le silence se faisait autour d’elle. Si elle lançait la moindre plaisanterie, même un peu banale, tout le monde riait aux éclats pour lui plaire. Les hommes l’admiraient et la désiraient. Ils l’entouraient de leurs prévenances. C’était littéralement à qui la « servirait » le premier et le mieux. Les Femmes l’admiraient et la jalousaient mais lui faisaient bonne figure. Moi, je me taisais mais j’étais très fier de ma Femme. J’étais heureux pour elle de la voir entourée, choyée, écoutée, idolâtrée. Je savais pourtant que beaucoup se demandaient à mon sujet : « Mais que fait Mathilde avec un type pareil, aussi quelconque ? Qu’est-ce qu’elle lui trouve ? »

 

Quand ces réunions amicales se déroulaient chez nous, c’est moi qui faisais tout. Je servais et desservais. J’apportais les amuse-gueules, ouvrais les bouteilles, versais à boire, vidais les cendriers… Entre deux rires, Mathilde avait toujours un ordre à me donner et le faisait à voix haute, sans la moindre gêne : « Apporte-moi mes cigarettes… Fais donc passer les cigares… Donne-moi du feu…Mets-nous de la musique…Va nous chercher d’autres glaçons… » Sans même s’en apercevoir, les autres Femmes (mais parfois les hommes aussi) se mettaient à me commander. L’une me tendait son verre de l’autre côté de la table basse et j’allais le lui remplir, l’autre pointait son index vers le bout de sa cigarette éteinte et je m’empressais de la lui allumer, une troisième me réclamait une carafe d’eau fraîche… Je me sentais le « larbin » de tous, mais puisque c’était pour obéir à Mathilde (que je voyais fleureter sans honte et danser des slows en frotti-frotta et joue contre joue), cela ne pouvait que me plaire. Et puis, toutes ces jolies Femmes, provocantes et sexy, qui ne faisaient rien pour cacher leurs trésors intimes, c’était une belle compensation pour quelqu’un comme moi, voyeur et fétichiste.

 

Un soir, un nouveau venu que je connaissais pas s’exclama en s’adressant à moi : « Mais mon vieux, on dirait que vous faites tout ici, vous ! On vous traite comme un esclave. Mais vous êtes qui, au fait ? » Quand je lui répondis que j’étais le mari de Mathilde, il devint tout pâle, esquissa un sourire gêné et alla s’installer ailleurs, pendant que toute l’assistance et Mathilde qui avaient tout entendu éclataient de rire et que je filais à la cuisine pour dissimuler mon trouble. Ce jeune homme ne m’adressa plus la parole de la soirée, mais je sentais qu’il me surveillait et je me demandais s’il ne m’enviait pas secrètement d’appartenir à une Femme pareille, belle, intelligente et sereinement dominante.

 

Après ces fêtes, quand tous les invités avaient fini par partir, il me restait bien du travail. Mathilde me disait simplement : « Oh, je n’en peux plus, ils m’ont tuée et je suis un peu soûle. Je vais aller tout de suite me coucher. » Elle venait à moi, m’enlaçait, écrasait ses seins contre ma poitrine, posait ses lèvres sur les miennes, me faisait sentir le bout tiède, doux et mouillé de sa langue, mais sans insister, et me plaignait : « Mais qu’est-ce que je suis égoïste, moi ! C’est toi qui dois être crevé, mon pauvre chéri, tu n’as pas arrêté de servir tout le monde. Je trouve même que certaines copines ont exagéré et j’ai eu plus d’une fois envie de le leur dire, mais que veux-tu ce sont mes amies, et puis il faut bien que quelqu’un fasse le boulot… » Cet apitoiement de Mathilde sur mon sort ne durait pas car presque aussitôt, en se dirigeant d’un pas alangui vers sa chambre, et alors que je m’activais déjà à débarrasser, elle me demandait en bâillant : « Crois-tu que tu vas encore trouver la force de me remettre tout ça en ordre ? », phrase dont le sens véritable était : « J’aimerais beaucoup qu’avant de te coucher tu me ranges et me nettoies tout ça ! » Tout en travaillant, je pensais à Mathilde quiètement lovée dans son grand lit, son beau corps bien au chaud dans la douceur des draps, peut-être en train de se toucher doucement pour s’endormir, et je me mettais à bander. Je me disais, avec un mélange de souffrance et de délectation : « Si ça se trouve, un de ces prochains soirs, Mathilde osera garder un des jeunots pour agrémenter sa nuit. Après tout, il y a si longtemps que je lui suggère de me tromper sous notre toit !… »

 

*

 

Mathilde, grande lectrice, adorait lire au lit. Quand j'avais achevé les tâches qui me revenaient (notamment la vaisselle et la lessive à la main des dessous de ma Femme ou le nettoyage de ses souliers), je venais me coucher à côté d'elle, et me mettais à lire, moi aussi. Soudain, Mathilde me demandait de sa voix la plus douce : « Tu veux bien descendre ? » et je savais ce que cela voulait dire. Je posais mon livre et m’immergeais aussitôt sous le drap et la couverture, en caressant au passage le corps de ma Femme sous sa nuisette. Mathilde ouvrait ses cuisses et remontait ses genoux. Je glissais mes paumes à plat sous ses fesses et me mettais à la sucer. (Par parenthèse, Mathilde disait toujours sucer pour la minette et lécher pour la feuille de rose. Ainsi, je ne pouvais pas me tromper quant à ses désirs !)

 

Là-haut, dans son monde de liberté, Mathilde continuait à lire tranquillement, comme une reine. J'entendais les pages tourner régulièrement. J'avais l'impression que mes lèchements, même si je m'appliquais à bien faire et même si Mathilde commençait à mouiller, ne lui faisaient pas grand-chose. C'est à peine si elle remuait son ventre et ses hanches. C'est à peine si ses cuisses frémissaient, si ses fesses se contractaient. Il faisait chaud là-dessous, je transpirais et j'étouffais un peu mais j'étais heureux d'offrir à Mathilde cet inconfort… d’autant plus que, ainsi confinées, ses bonnes odeurs de Femme se faisaient plus enivrantes.

 

Puis, au bout d'un long moment, je sentais davantage de mouille suinter sous ma langue. Mathilde faisait tourner son bassin, elle commençait à donner des coups de ventre en avant, ses cuisses me serraient les joues, son cul devenait tout dur et faisait des ronds sur mes mains, son clitoris se gonflait entre mes lèvres. À la fin, j'entendais le livre tomber sur la couverture, les mains de ma Femme, passant sous la literie, venaient se poser sur ma tête. Elle commençait à haleter, ses doigts se crispaient sur mon crâne, me tirant des poignées de cheveux, et elle finissait par jouir, toute secouée de partout, sans crier fort, mais en geignant longuement. J’entendais le froissement de l’oreiller sous sa jolie tête qui roulait de côté et d’autre. Le plaisir de ma Femme durait assez longtemps et au sommet de son orgasme, elle lâchait une plainte rauque, comme une sorte de feulement sauvage qui me rassurait sur la qualité de sa joie. Son plaisir faiblissait peu à peu, remontait, faiblissait encore, repartait. Mathilde continuait de me broyer les joues entre ses cuisses (je les avais toutes rouges et brûlantes quand je sortais de là). Souvent, Mathilde croisait ses chevilles dans mon dos que ses talons martelaient sans répit. J'avais pour consigne de ne pas cesser de sucer ses lèvres vulvaires, ses muqueuses bien huilées, son bourgeon sensible, tant qu’elle ne me repousserait pas d’entre ses jambes. En même temps que je lui tétais le bouton, en enfonçant et remuant parfois ma langue dans son vagin, je lui caressais l'anus du bout de mes doigts (sans essayer d'en faire entrer un, car Mathilde détestait cela, même quand c’était ma langue que je cherchais à lui mettre : « Souviens-toi que je préfère quand tu restes en surface… D’ailleurs, tu dois bien sentir ce qui me plaît, quand même !… »).

 

Quand le plaisir de Mathilde retombait, mon autre consigne était de m'assécher la bouche autant que je le pouvais et de me servir de ma langue pour lui faire sa toilette intime. Ensuite, le visage tout barbouillé de sa bonne sève, je pouvais remonter « à l'air libre ». Et alors, malgré mon désir insupportable, il n'était pas question pour moi, ni de porter mes mains sur Mathilde (car après un orgasme, son corps encore tout vibrant, elle détestait que je la touche), ni encore moins de l'embrasser car, disait-elle, « tu sens trop ma chatte et ma mouille ». Elle reprenait tranquillement son livre ou bien éteignait et s'endormait, contentée et sereine, tandis que je restais insatisfait, la queue tendue à l'extrême, les testicules douloureux à force de s'être contractés, et n'osant même pas me masturber, de peur de déranger ma Femme, mais aussi par esprit de sacrifice, pour offrir silencieusement ma privation à ma belle et autoritaire Mathilde.

 

Comme je l’ai déjà suggéré, Mathilde adorait aussi l'analinctus. Elle se couchait sur le flanc et de sa douce voix « bleue » me donnait cet ordre délicieux : « Lèche-moi ». Grâce à notre code (sucer / lécher), elle n’avait pas besoin d’ajouter : « entre les fesses » ! J'adorais qu'elle n'utilise jamais de formules de politesse, du style s'il te plaît, ne voudrais-tu pas ? est-ce que tu ne pourrais pas ? Tout était simple entre nous : Mathilde me disait ce qu'elle voulait que je fasse et je le faisais. Je m'allongeais derrière elle, le visage plongé au centre de sa croupe et après avoir plusieurs fois parcouru sa raie à grands léchouillements lents et appliqués, je titillais du bout ou du plat de ma langue sa mignonne petite pastille ocre clair, bien serrée, toujours en restant à la surface, comme Mathilde me l'avait recommandé. C'était une caresse qui durait longtemps et qui finissait par m'ankyloser les mâchoires et me faire mal au fond de la gorge, mais le problème n’était pas là. J’avais toujours peur de ne pas faire assez bien « mon travail d’esclave » (comme je me disais dans ma tête). Je craignais toujours de ne pas être à la hauteur, de ne donner à Mathilde que des sensations médiocres. Je ne me rassurais que quand je sentais (et voyais) son joli cul se crisper et décrisper en cadence, au rythme de mes coups de langue. Là, je savais que ce que je lui faisais plaisait à ma Femme et cela m’encourageait à mieux la caresser encore. Je passais une main entre ses cuisses serrées. Mathilde me laissait faire. Je trouvais sa motte et jouais un peu dans sa toison avant de frôler ses lèvres et d’entrer dans sa fente. Le clito tombait sous mon médius. Je masturbais ma Femme adorée pour varier ses plaisirs. Même si elle était parfois « longue à venir », je n’ai pas souvenir que Mathilde n’ait pas fini par jouir sous mes caresses conjuguées.

 

Souvent, pendant que je léchais ainsi son beau derrière et la branlais, Mathilde était tranquillement au téléphone, parlant à une amie ou à un copain, ou encore se livrant à son travail d'agent artistique, contactant des imprésarios, programmant des spectacles, s'entretenant avec des vedettes… Je trouvais cette situation extraordinairement excitante (encore une fois, de par la privation qu'elle impliquait pour moi et aussi à cause du « culot » de ma Femme et de son « indifférence » apparente à ma caresse) et j'avais une splendide et durable érection. « Ah, si ses correspondants pouvaient se douter de ce qu’elle se fait faire par son humble mari !… » Ce genre de réflexion que je me faisais me rendait fou, mentalement et physiquement. Fou d’admiration, fou de respect, fou de désir, fou de frustration. Plus d'une fois, il m'est arrivé de me faire sérieusement gronder par Mathilde parce que le simple frottement de mon gland sur le drap du dessous n'avait fait décharger et souiller le lit sans même que j'aie eu à me toucher. Bien sûr, ce n’est pas Mathilde qui changeait la literie. Vous devinez qui, je parie…

 

Je voyais bien que Mathilde faisait toujours passer son plaisir avant le mien (dont je ne l’ai jamais sentie se préoccuper, même lors de nos débuts passionnels). Cet « égoïsme féminin » qui me semble tout naturel, voire nécessaire pour le contentement de la Femme, me fascinait, me forçait à l'admirer, à la respecter et à la désirer encore plus fort. Je ne dis pas que je n'avais jamais de plaisir. Quand Mathilde le voulait (et uniquement dans ces moments-là), nous faisions très bien l'amour et de temps à autre j'avais le droit de jouir, mais seulement quand Mathilde avait déjà joui elle-même au moins une fois… après quoi, selon le rituel, je « descendais » lui faire avec ma bouche la toilette intime qu'elle exigeait en toute circonstance.

 

Je parlais beaucoup avec Mathilde de mes penchants à l'obéissance, à l'humiliation. Je lui disais que je voulais être traité en serviteur, que j'aurais aimé qu'elle m'appelle son esclave, qu'elle me fasse prosterner devant elle, qu'elle pose un pied sur ma nuque, qu’elle s’assoie au creux de mes reins, qu'elle m'utilise pour manier un éventail près de son visage ou pour tenir un verre et une bouteille à portée de sa main, qu'elle me force à lécher ses bottes, et même ses semelles, qu’elle m’urine dans la gorge, etc. mais elle m'avait fait comprendre très vite que ces « simagrées ridicules ou dégoûtantes », selon ses propres termes, ne l'intéressaient pas du tout.

 

J’avais un fantasme très fort. Je la voyais confortablement assise, en jupe ou en robe, dans un bon fauteuil et moi agenouillé devant elle, les épaules basses, supportant sur mes épaules ses deux pieds chaussés ! Le fait que Mathilde garderait ses souliers était important à mes yeux car je trouvais que ce serait plus humiliant. Cela aurait voulu dire : « Tu es un objet à ma disposition. Je peux essuyer mes semelles sur toi quand je veux ! » J’ai plusieurs fois timidement suggéré la chose à ma Femme, qui a fini par s’en irriter, me disant non sans raison : « Tu sais ce que tu es ? Tu n’es rien qu’un sale voyeur qui veut voir mon cul. Tu ne le vois pas encore assez ? Tu me le lèches souvent, pourtant. Fiche-moi la paix avec ça ! »

 

Une fois (une seule), j’ai pu réaliser mon rêve. Mathilde était rentrée très fatiguée. Elle s’était rendue directement à sa chambre, en me disant : « Apporte-moi vite un whisky on the rocks pour me remonter ». Je me dépêchai de la servir. Quand j’arrivai dans la chambre, je vis que Mathilde s’était assise tout au bord du lit puis s’était laissée aller en arrière, la tête sur un gros coussin, les yeux fermés, les bras croisés sous les seins. La jupe de ma Femme, remontée assez haut, me montrait une jolie étendue de ses cuisses, la couronne de ses bas et le départ des jarretelles. Tout de suite, je me sentis brûlant de désir.

 

Profitant de ce moment d’abandon, je tombai à genoux pour présenter son verre à Mathilde. Elle se redressa sur un coude, le prit en me regardant d’un œil amusé, ne me dit rien, but une longue gorgée d’alcool, me rendit le verre et se renversa de nouveau en arrière. L’occasion me parut trop belle pour la laisser filer. « Tant pis si elle se fâche, me dis-je. Je lui ferai mes excuses… » Le verre toujours en main (pour me compliquer moi-même les choses et me sentir plus esclave), je glissai sur mes rotules et vins me mettre juste en face des genoux de Mathilde qui ne les tenait pas serrés. Mes mains tremblaient et mon corps aussi, mes narines palpitaient d’excitation, s’emplissant du parfum capiteux de Mathilde et d’une subtile odeur de sueur. Allais-je oser ce dont j’avais tant envie ? Je me répétai : « Tant pis si elle se fâche », et saisissant doucement une cheville de Mathilde, j’amenai son pied sur mon épaule, à la base de mon cou. Pas de raidissement, pas de réaction ! Changeant le verre de main, je fis de même pour l’autre pied. Toujours rien ! 

Merveille ! J’étais à genoux devant la Femme que j’adorais et ses deux pieds chaussés pesaient sur mes épaules ! Je tournais ma tête de côté puis d’autre pour baiser tendrement ce que j’arrivais à atteindre des pieds, des chaussures. La senteur de cuir et de légère transpiration s’était faite plus forte et me soûlait. Naturellement, j’avais une vision aphrodisiaque sur les cuisses de Mathilde, finement gainées de blanc, et là-haut, dans la pénombre douce, sous le gousset du collant, je voyais le petit triangle si attirant de la petite culotte sous laquelle je devinais l’autre triangle, plus attirant encore : celui de la toison et du sexe… 

Mathilde avait raison : je n’étais qu’un voyeur, mais un voyeur fou d’elle. Fou du bonheur de contempler en esclave sa belle et toujours mystérieuse intimité de Maîtresse. Fou de la joie de sentir ses souliers sur moi. J’étais au comble de l’exaltation. Je bandais comme jamais, mais je n’y pensais pas. J’avais mieux à faire. Je réussis à faire glisser ma chemise, afin que les semelles ne soient plus en contact avec le tissu, mais avec ma peau nue. Je salivais comme un chien et devais avoir les yeux exorbités… 

Au bout d’un long moment, Mathilde s’est de nouveau à demi redressée sur le lit. Sans rire de moi ni ôter ses pieds de sur moi, elle a tendu une main et je lui ai rendu son verre. Elle a fini tranquillement son whisky, à petites lampées, en abaissant parfois ses regards mi-rieurs, mi-méprisants, sur mon visage levé vers elle et sur lequel elle devait lire ma folle adoration. Ce fut un moment fan-tas-ti-que que je revis souvent quand je ferme les yeux ou que je fais de beaux rêves. 

Puis, quand son verre fut vide et que Mathilde me l’eut donné, elle ôta tranquillement ses pieds de mes épaules (comme si je n’avais été qu’un tabouret ordinaire), me les tendit l’un après l’autre pour que je les lui déchausse et enfin, pivotant sur ses fesses (que le mouvement de sa jupe me montra un instant), elle s’allongea et dit : « Maintenant, laisse-moi me reposer ». Je baisai ses souliers et mis mon nez dedans pour les humer puis me retirai, toujours en pleine érection, et allai me soulager à la salle de bains. Frottant mon gland contre le fond d’une petite culotte de ma Femme, j’y déchargeai presque tout de suite, avec une incroyable abondance, comme on voit maintenant faire les hardeurs dans les films X. Ce n’était pas grave puisque c’était moi qui la laverais, mais malgré tout je me sentais coupable d’avoir osé jouir sans le consentement de Mathilde.

(suite)

Par LO
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